LA PAROLE QUI SAUVE

LA PAROLE QUI SAUVE

Assieds-toi tous les jours à la table du Seigneur avec Mephibocheth - Jeremy Sourdril

 

 

La Bible nous parle régulièrement d’alliance. L'alliance peut être spirituelle, morale ou physique. Elle peut être sous forme de contrat, le plus souvent d'un échange de bien, et la forme d'alliance la plus forte est l'alliance faite avec le sang. Elle peut être entre des individus, des nations, ou encore avec Dieu ou le diable. Bien des serviteurs de Dieu de l'Ancien Testament avaient contracté des alliances.

Par exemple dans 1 Samuel 18 : 3, nous voyons Jonathan faire une alliance avec David : 1 Samuel 18 : 3 3 Jonathan fit alliance avec David, parce qu'il l'aimait comme son âme. Jonathan et David vont contracter une alliance, qui sera précisée dans :

1 Samuel 20 : 14-16 14 Si je dois vivre encore, veuille user envers moi de la bonté de l'Eternel; et si je meurs,15 ne retire jamais ta bonté envers ma maison, pas même lorsque l'Eternel retranchera chacun des ennemis de David de dessus la face de la terre.Lire la suite Il faut comprendre un principe important sur l’alliance. Lorsqu'on contractait une alliance, celle-ci était inviolable, elle était : « à la vie, à la mort ». Si l'une des personnes était en danger, elle devait protéger l’autre et devait combattre pour l’autre, s'il le faut au prix de sa vie. Après leur alliance, Jonathan va mourir, et à cause de l’alliance que David a faite avec lui, il va dire en : 2 Samuel 9 : 1 1 David dit : Reste-t-il encore quelqu'un de la maison de Saül, pour que je lui fasse du bien à cause de Jonathan ? Cela me fait penser à mon voisin actuel. Son meilleur ami était le propriétaire de la maison dans laquelle j'habite, et il avait pour lui beaucoup d'amour en tant que meilleur ami. Mais cet homme est mort. Bien des mois plus tard, je me suis installé avec ma famille dans cette maison. Ici au Canada il y a des tempêtes de neige, et un matin nous nous sommes réveillés avec environ 60 centimètres de neige. Le voisin est sorti et avec une machine est venu enlever la neige devant notre maison pour que nous puissions aller à l'église. Il a fait bien d’autres choses comme cela, cette semaine encore il est venu traiter un arbre dans mon jardin, et tout cela à cause de l'amitié qu'il avait avec cet homme. Il me dit : « Mon ami m'a tellement aidé que je lui dois encore beaucoup, je peux donc bien vous rendre des services car en le faisant, c'est comme si je le faisais pour lui ». Voilà une belle amitié ! David, par égard pour Jonathan, eut une réaction similaire. 2 Samuel 9 : 3 3 Le roi dit : N'y a-t-il plus personne de la maison de Saül, pour que j'use envers lui de la bonté de Dieu ? Et Tsiba répondit au roi : Il y a encore un fils de Jonathan, perclus des pieds. Cet homme était perclus des pieds. La loi dira au sujet de tels gens : Lévitique 21 : 21 21 Tout homme de la race du sacrificateur Aaron, qui aura un défaut corporel, ne s'approchera point pour offrir à l'Eternel les sacrifices consumés par le feu; il a un défaut corporel: il ne s'approchera point pour offrir l'aliment de son Dieu. Lorsque nous sommes venus à Christ, nous étions privés de la présence du Roi des rois. Nous n'avions aucun droit légal de nous approcher de Dieu, mais nous étions sous le jugement. Le fils de Jonathan, dont le nom était Mephibocheth, est vraiment l’image du bossu de Notre Dame qui se présente devant la belle Esmeralda. C’est exactement cette image ici. Les gens infirmes étaient des parias, des gens qui devaient vivre reclus du peuple, à l’extérieur. Ils ne pouvaient offrir des sacrifices. Ils se cachaient, vivaient de la manche, certains étaient errants et vivaient comme des morts-vivants, méprisés par la foule, délaissés, abandonnés, ignorés de tous. Tout cela à cause de la malédiction de la loi. 2 Samuel 9 : 4 4 Le roi lui dit : Où est-il? Et Tsiba répondit au roi : Il est dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar. Lorsque le roi a fait enquêter sur la famille de Jonathan, le serviteur Tsiba méprisa Mephibocheth, il ne l’appelait même pas par son nom mais l’appelait « le fils de ton seigneur ». Le serviteur était en train de dire : « Oui il y a bien un fils de Jonathan mais il est perclus des pieds, laisse tomber, c’est un vaurien ! ». D'ailleurs Mephibocheth, bien qu'étant un « fils de Jonathan » n’avait même pas eu d’héritage et le roi David ne le connaissait pas, bien qu'il aimait Jonathan. Voici comment Mephibocheth devint perclus des pieds : 2 Samuel 4 : 4 4 Jonathan, fils de Saül, avait un fils perclus des pieds; et âgé de cinq ans lorsqu'arriva de Jizreel la nouvelle de la mort de Saül et de Jonathan; sa nourrice le prit et s'enfuit, et, comme elle précipitait sa fuite, il tomba et resta boiteux; son nom était Mephiboscheth. 2 Samuel 9 : 5 5 Le roi David l'envoya chercher dans la maison de Makir, fils d'Ammiel, à Lodebar. Dans ce passage parlant de Mephibocheth, il est parlé de David comme étant le roi David, alors que les chapitres avant et après, il est parlé de « David » simplement, ceci pour montrer encore plus la différence entre le paria Mephibocheth et sa majesté le roi David... Le roi est donc allé faire chercher Mephibocheth. J'aimerais que vous puissiez bien comprendre ce qui s'est passé. Si c’était à l’époque actuelle, imaginez Mephibocheth, un pauvre clochard qui dort à la Porte de la Villette à Paris. Il dort depuis 15 ans à cette même porte, mais personne n’y fait jamais attention, il est sale, il pue l’alcool, il se fait parfois dessus, il a les mains sales et grasses. Mais voilà qu’en plein jour, une escorte de 10 limousines, accompagnée de 10 motards de police à l’avant et à l’arrière de l’escorte s'arrête devant la porte où se trouve Mephibocheth. Puis, deux hommes en costume noir viennent le chercher et l’amènent à la résidence présidentielle afin d’y rencontrer le président ! C’est ce qui s’est passé pour Mephibocheth ! 2 Samuel 9 : 8 8 Il se prosterna, et dit : Qu'est ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi? Mephibocheth est une préfiguration du pécheur qui vient à Christ. Lui-même se définit comme un chien mort. Le terme « chien mort » est le plus expressif terme de mépris qui soit. D'ailleurs une définition du prénom Mephibocheth, c’est le mot « honte ». Ses parents lui avaient donné comme prénom « honte » ! On ne sait pas vraiment pourquoi, mais il hérita d'une malédiction. Mais la puissance de l’alliance que David avait contractée avec Jonathan a dépassé tout cela. La grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ est venue briser, déchiqueter, détruire, ravager, dépouiller, extraire la malédiction qui pesait sur nous ! Dieu dira au serpent : Genèse 3 : 15 15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. Mephibocheth était blessé des pieds, il est l’image de l’Église rachetée par Christ. Mais quand Jésus est venu, il était en train de dire « Que les boiteux viennent à moi, que les parias, les délaissés et les clochards, ceux qui n’ont aucune valeur, que les vauriens viennent à moi ! ». C’était totalement révolutionnaire ! Dieu l’avait annoncé dans le livre de Michée mais les pharisiens refusaient de croire que même les boiteux entreraient dans la présence de Dieu. C’est nous qui étions boiteux, c’est nous qui étions maudit !



13/12/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 75 autres membres