Qui enverrai-je ? Me voici !
Environ sept cent cinquante ans avant J-C, le prophète Esaïe entendit la voix du Seigneur, disant : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? » -« Me voici, Seigneur, envoie-moi ! »

« En entrant dans le monde, le Christ a dit : tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps […] Alors j’ai dit : Voici, je viens, pour faire, Ô Dieu, ta volonté ! » (Epître aux Hébreux 10:5-7)

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ! » (Romains 12:1)

 

Qui entendra l’appel du Seigneur ?

« Prête-moi ton corps » dit notre Seigneur. « Pour quelques courtes années, dans le corps qui fut préparé pour moi, je pris plaisir à faire la volonté de mon Père. Par le moyen de ce corps, je suis entré en contact avec les enfants des hommes – et ceux des leurs qui étaient fatigués, souffrants, malades de péchés, lourdement chargés. Ces pieds m’ont amené jusque dans les maisons où étaient entrés le chagrin et la mort. Ces mains ont touché des corps lépreux, des membres paralysés, des yeux aveugles. Ces lèvres ont parlé du remède de mon Père contre le péché – Son Amour pour un monde rebelle. Dans ce corps, j’ai porté le péché du monde sur le bois, et par cette offrande faite une fois pour toutes, tous mes disciples ont été sanctifiés.

Mais j’ai de nouveau besoin d’un corps. Veux-tu me prêter le tien ? Des millions de cœurs languissent pour moi d’une faim indescriptible. Sur ce rivage lointain, des hommes et des femmes, de petits enfants sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort – des hommes qui n’ont cependant jamais entendu parler de Son Amour. Veux-tu me prêter ton corps pour que je puisse franchir l’océan et leur dire que la lumière qu’ils cherchent a cependant fini par les atteindre, que le pain dont ils ont été si souvent affamés est maintenant à leur portée…

J’ai besoin d’un cœur que je puisse emplir de la Compassion divine, de lèvres purifiées de toute souillure qui proclameront ce qui apporte l’espoir au désespéré, la liberté au prisonnier, la santé au malade et la vie à celui qui est mort.

Veux-tu me prêter ton corps ? »

(Source : « Notre Vocation Céleste N°88 », qui paraissait il y a plus de soixante ans.)

La main paralysée (LBS - 08/11/2016)

 
« La moisson est grande, et il y a peu d’ouvriers » a dit le Christ, « priez donc le Maître d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson ! » (Matt. 9:37)