Comment recevoir le baptême dans le Saint-Esprit ?
Mercredi 7 janvier, 2009
Question d'un Internaute : Je voudrais un conseil pour rechercher le baptême du Saint-Esprit.
La question du baptême dans le Saint-Esprit (ou du Saint-Esprit, les deux expressions se valent) fait l'objet de deux compréhensions différentes des Écritures parmi les évangéliques.
Nous croyons tous que le Saint-Esprit est l'agent de la nouvelle naissance et qu'il habite le croyant né de nouveau. Mais certains affirment que cette action régénératrice du Saint-Esprit constitue en soi le baptême du Saint-Esprit dont parle l'Écriture, alors que d'autres, dans la mouvance pentecôtiste et charismatique, sont convaincus que le baptême dans le Saint-Esprit est une expérience distincte de la nouvelle naissance. C'est ce que je crois personnellement et ce que j'enseigne, tout en respectant ceux qui ne partagent pas mes vues.
Ma réponse à cette question sera donc conforme à mes convictions profondes.
Pour recevoir le baptême du Saint-Esprit, voici quelques conditions nécessaires :
1. Avoir une conviction qu'il est conforme à l'Écriture :
a. Afin d'être rempli de la plénitude de Dieu (Éph. 3.14-19)
b. Promis par Jésus (Jn. 14.15-18, 26 ; 15.26 ; 16.7-15 ; Luc 24.49 ; Actes 1.4-8)
c. Accompli aux temps apostoliques (Actes 2.1-4 ; 8.14-18 ; 10.44-46 ; 19.2-7)
d. Valable encore aujourd'hui (Actes 2.38-39)
2. Avoir une vie en règle avec Dieu dans l'obéissance à sa parole :
a. Repentance, pardon des péchés et baptême dans l'eau (Actes 2.38-39)
b. Garder ses commandements (Jn. 14.15-16)
c. Vivre dans l'obéissance (Actes 5.32)
3. Avoir soif de la bénédiction promise :
a. Venir à Jésus et croire en lui (Jn. 7.37-39)
4. Avoir de la persévérance dans la prière :
a. Les disciples qui attendent dans la chambre haute (Actes 1.14)
b. Il faut lui demander (Luc 11.9-13)
5. Avoir la foi qu'il nous le donne :
a. Croire qu'on l'a reçu, et le voir s'accomplir (Marc 11.24)
b. Savoir que nous le possédons (1 Jn. 5.14-15)
Le baptême dans le Saint-Esprit s'accompagne normalement du parler en langues qui en est le signe initial (Actes 2.1-4 ; 10.44-46 ; 19.2-7). Mais ce parler en langues ne nous vient pas d'une manière incoercible, c'est-à-dire sans notre plein assentiment.
De plus, lorsque nous parlons en langues, l'inspiration vient bien du Saint-Esprit en ce qui concerne le contenu de ce que nous disons, mais c'est notre organe vocal naturel qui fonctionne. Actes 2.4 nous dit : “ils se mirent à parler en d'autres langues (ce sont eux qui parlaient, qui articulaient les syllabes), selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer (le contenu de ce qu'ils disaient venait du Saint-Esprit).
L'obstacle majeur à la réception du baptême dans le Saint-Esprit consiste en un tel désir d'authenticité qu'on est paralysé par la crainte de produire soi-même ce parler en langues. Or, je le dis souvent, la crainte est l'opposé de la foi. Nous n'avons pas à craindre une quelconque contrefaçon ; celui qui baptise de l'Esprit (Luc 3.16) nous l'a promis :
“Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? Ou, s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent.” (Luc 11.11-13)
L'idéal, c'est que cette recherche du baptême dans le Saint-Esprit se fasse au sein d'une assemblée qui professe le plein Évangile, en la présence de pasteurs ou d'anciens remplis de l'Esprit. Ils peuvent alors imposer les mains selon le modèle biblique en vue de la réception du Saint-Esprit (Actes 8.17 ; 9.17 ; 19.6).
De plus ils sont, par leur perception spirituelle, à même de vérifier l'authenticité de l'expérience vécue.