LA PAROLE QUI SAUVE

LA PAROLE QUI SAUVE

La dîme dans le nouveau testament

 

Réunion de l'Eglise à Jérusalem

Dès le début de l'Eglise, certaines personnes voulaient forcer les païens qui se convertissaient à Christ à observer la Loi. Il s'ensuivit une controverse, qui aboutit rapidement à une réunion de l'Eglise à Jérusalem.

Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question [...] Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Eglise, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse [...] Lorsqu'ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi ! [...] C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.

(Actes 15 : 1-2, 4-5, 13, 19-20).

Cette réunion devait clairement répondre à la question posée au verset 5 : « Est-ce que des Chrétiens ont l'obligation d'observer la Loi de Moïse, qui inclut, bien entendu, le paiement des dîmes ? »

Quelle est la conclusion de cette réunion? Les païens qui se convertissaient à Jésus-Christ devaient simplement « s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang ».

Est-ce que la dîme est comprise dans cette liste ? Absolument pas ! Ainsi, cette réunion de l'Eglise a décidé clairement que les Chrétiens n'étaient pas soumis à l'obligation de payer les dîmes.

Jésus a-t-Il enseigné la dîme ?

Mais malheur à vous, pharisiens ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l'amour de Dieu : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses

(NEG 1979. Luc 11 :42).

Quand Jésus dit aux Pharisiens : « C'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses », est-ce que cela signifie que les Chrétiens doivent payer la dîme ?

Regardez bien les paroles de Jésus dans leur contexte. A qui Jésus S'adressait-Il ? Aux Pharisiens. Qu'est-ce que les Pharisiens avaient de particulier ? Les Pharisiens se considéraient eux-mêmes comme « consacrés à la Loi ». C'est ce que signifie le mot « pharisien ».

Paul était un pharisien. Il dit, à propos de lui-même, qu'il était « irréprochable, à l'égard de la justice de la loi »

(NEG 1979. Philippiens 3:6)

Jésus S'adressait donc à un groupe d'hommes qui se vantaient d'observer parfaitement la Loi. Le Seigneur leur dit qu'ils devaient continuer à faire cela, mais sans négliger la justice et l'amour de Dieu.

Jésus ne parlait donc pas à Ses disciples. Il ne leur a jamais imposé la dîme. Nous ne sommes plus sous la Loi. Nous sommes sous la grâce.

Lequel des deux a-t-il été justifié ?

Jésus nous a aussi parlé de deux hommes. L'un d'eux payait la dîme, et l'autre ne la payait pas :

Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé

(NEG 1979. Luc 18 :10-14)

Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ?

Les dîmes sont "corban"

Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.

(NEG 1979. Marc 7 :9-13)

Si votre argent peut servir à satisfaire les besoins de votre famille, mais que vous l'utilisez pour le donner à votre église en tant que "dîme", vous faites exactement ce que faisaient ces Pharisiens que reprend Jésus ! Vous dites que votre argent est « corban » ! En faisant cela, vous annulez donc la Parole de Dieu par votre tradition, comme Jésus le disait aux Pharisiens.

Que dit le Nouveau Testament en ce qui concerne l'argent et les dons ?

Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur.

(NEG 1979. Romains 13 :7)

Sur le plan des impôts que nous devons payer à l'Etat, rien n'est changé par rapport à l'Ancien Testament ! Nous devons toujours contribuer à financer la Sécurité Sociale et la Fonction Publique !

Mais, en ce qui concerne nos dons, nous devons reconnaître que nous appartenons entièrement au Seigneur, avec tout ce que nous possédons. Quand nous nous présentons devant Lui, nous ne devons jamais oublier cette vérité !

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable

(NEG 1979. Romains 12 :1)

Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l'atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l'assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l'espérions, mais ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu.

(NEG 1979 2 Cor. 8 :1-5)

Tout ce que nous donnons découle donc de la qualité de notre relation avec le Seigneur.

Tout dépend de notre motivation

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

(NEG 1979. Jean 3:16)

La plupart des Chrétiens ne pensent pas à appliquer ce verset dans un contexte de dons financiers. Mais nous devons toujours donner en nous inspirant de la manière dont Dieu donne. Notez de quelle manière Dieu donne:

  • Sa motivation est l'amour.
  • En donnant Son Fils, le Père S'est donné Lui-même.
  • Dieu a donné pour répondre à notre besoin, pas à notre cupidité : « afin que quiconque croie ne périsse point ».
  • En réponse à un besoin.

Nous devons donner en réponse à un besoin, pas pour répondre à la cupidité de ceux qui nous font des appels d'argent !

Aujourd'hui, les Chrétiens font l'objet d'incessantes demandes. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse de leur donner des sommes toujours plus grandes, pour les voyages d'évangélisation, un nouveau bâtiment, une mission, les salaires, la caisse de retraite, etc.!

Tous ces bâtisseurs d'empires ont bien soin de demander aux Chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments, malédiction, ou non bénédiction de Dieu s'ils ne s'exécutent pas !

La Bible ne nous demande absolument pas d'encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables :

Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin.

(NEG 1979. Actes 4 :34-35)

En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. L'un d'eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l'Esprit qu'il y aurait une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. Les disciples résolurent d'envoyer, chacun selon ses moyens, un secours aux frères qui habitaient la Judée. Ils le firent parvenir aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.

(NEG 1979. Actes 4 :27-30)

Remarquez que les véritables prophètes prédisent la famine ! Aujourd'hui, les faux prophètes modernes, dans beaucoup d'églises prédisent toujours la « prospérité » et le « réveil » ! Ils poussent ainsi les assistants dans des enthousiasmes délirants, avant de les soulager d'énormes offrandes, sous prétexte de « soutenir leur ministère » !

A l'époque des Actes, les Chrétiens subvenaient à des besoins véritables.

Donner secrètement, et humblement

Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n'aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

(NEG 1979. Matthieu 6 :1-4)

Le Seigneur nous demande de donner secrètement, et humblement.

Selon nos moyens

La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu'elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu'elle n'a pas.

(NEG 1979. 2 Cor. 8 :12)

Si vous disposez de 10 dollars, et que vous devez 10 dollars à quelqu'un, et si, au lieu de payer votre dette, vous donnez votre argent à une organisation religieuse, Dieu n'acceptera pas votre offrande. Il ne la considèrera pas comme « acceptable ».

Ne donnez que ce dont vous disposez réellement

Et ne vous laissez pas avoir par tous ceux qui vous manipulent par leurs boniments, comme c'est le cas dans beaucoup d'églises quand on vous demande de « donner par la foi, en croyant que Dieu va multiplier par cent votre don » ! La Bible dit clairement que le Seigneur considère de tels dons comme inacceptables !

Avec joie

Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre, selon qu'il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces. Car le secours de cette assistance non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.

(NEG 1979. 2 Cor. 9 :7-12)

Voici ce que la Bible nous demande de faire ici : Ne donnez que si vous êtes réellement heureux de donner !

Elle ne nous demande pas de donner plus que nous pouvons nous le permettre, en nous forçant à être joyeux de le faire !

L'expression qui résume le mieux ce que le Nouveau Testament nous demande de faire, quand nous donnons, est celle-ci : « Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur ».

Dieu veut que vous donniez ce que vous voulez donner, et ce que vous donnez sans contrainte, avec joie. Si vous ne pouvez pas donner avec joie, ne donnez rien ! Dieu ne vous le demande pas, et Il n'acceptera pas un tel don !

Une offrande faite de bon cœur

Parle aux enfants d'Israël. Qu'ils m'apportent une offrande ; vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon cœur.

(NEG 1979. Exode 25 :2)

Cette offrande était destinée à la construction du tabernacle. Ce tabernacle était la chose la plus importante de tout l'Ancien Testament. Dieu ne voulait accepter que les contributions de ceux qui étaient réellement heureux de les faire.

Dans le Nouveau Testament, rien n'a changé à cet égard.

La dîme, ou la « malédiction des rois »

Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char ; il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point.

(NEG 1979. 1 Samuel 8:11-18)

Quand vous vous mettez vous-même sous la coupe de l'autorité spirituelle d'un homme, quel que soit son titre, qu'il soit Roi, "Führer", Pasteur ou Président d'une dénomination chrétienne, au lieu de vous soumettre à Dieu seul, vous finirez par :

  • Lui payer vos dîmes.
  • Etre pratiquement son esclave, et l'esclave de sa famille et de son organisation.
  • Vous éloignez de Dieu, qui n'écoutera pas vos prières.

Si Dieu finit par ne plus vous écouter, c'est parce que vous aurez placé votre foi dans un homme. Car s'Il exauçait vos prières, Il ne ferait que renforcer la confiance que vous placez dans la chair !

Qu'est-ce que la Bible enseigne réellement sur la dîme ?

En ce qui concerne l'Eglise, la Bible n'enseigne rien sur la dîme ! Ce sont des profiteurs spirituels qui enseignent fréquemment la dîme, car c'est une méthode qui leur permet de « tondre » facilement les brebis. Ne vous laissez plus séduire

 



14/11/2018
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