Le seul fondement : Jésus ! - Julien Rime
Il a plu à Dieu de nous sauver par la folie de la prédication. Mais quelle prédication ? La prédication de la Croix, du seul fondement, Christ et Christ crucifié.
Pour ce à quoi chacun d’entre nous est appelé dans ces temps sans précédent, et face à tous les enjeux devant lesquels nous sommes aujourd’hui dans l’Eglise et dans le monde, il n’y a qu’une réponse, qu’une solution, qu’un mot, qu’un nom : Jésus !
Oui, il nous faut encore et toujours poser le solide fondement sans lequel tout notre édifice ne peut se construire solidement et durablement. Ce fondement, cette pierre angulaire, c’est Jésus, l’Agneau Sauveur. C’est ce nom que Dieu nous demande d’élever comme une bannière, un étendard, au-dessus et par-dessus toute autre chose.
C’est ce Nom, cette Personne, dans ces temps si particuliers, que Dieu veut que nous connaissions de plus en plus profondément et intimement. Aucune de nos maisons (c'est-à-dire de nos vies) ne tiendra face à la tempête qui vient, sans le solide fondement qui est Christ et Christ crucifié ! Il est certain que ce n’est pas en fonction d’une disposition naturelle ou encore en proportion de nos efforts ou de nos connaissances que nous pourrons faire quoi que ce soit dans les temps qui viennent, car sans Lui nous ne pouvons rien faire…
« Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en Moi. » Jean 15:4
C’est pourquoi le prophète dit :
Paul l’a dit : il a plu à Dieu de nous sauver par la folie de la prédication. Mais quelle prédication ? La prédication de la Croix, du seul fondement, Christ et Christ crucifié. Une prédication faite non par Paul ou un autre orateur doué de grandes qualités, mais par le Saint-Esprit (1 Pierre 1:12), et cela sans la sagesse du langage ou quelconque technique humaine de persuasion ou d’éloquence.
Car tout ce qui vient de l’homme naturel, de nous-mêmes, de nos raisonnements ou encore de nos bonnes intentions, rend vain le salut que seul Dieu a accompli et veut encore accomplir aujourd’hui dans chacune de nos vies.
Les voies et les chemins de Dieu sont au-dessus des nôtres. Combien nous connaissons ces paroles par cœur… Mais sommes-nous vraiment prêts à les vivre, à laisser Dieu Lui-même poser le fondement : non plus moi qui vis mais Christ qui vit en moi ? A vivre l’abandon, la véritable confiance en Dieu – et non plus en soi-même –, afin que nous reconnaissions le bras de l’Eternel, et que nous cessions de détourner les regards de Celui que nous dédaignons encore bien souvent ?
Nous voulons tous vivre une vie de plénitude, une vie enfin libérée de l’esclavage du péché sous toutes ses formes, mais nous cherchons encore souvent cette vie en l’homme, en nous-mêmes, dans nos voies, dans nos chemins, et aussitôt la paix et la vie à laquelle nous aspirons s’éloignent.
Jésus l’a dit à Ses disciples : l’homme ne peut se sauver par lui-même (Marc 10:26-27), seul Dieu sauve. En bons chrétiens, nous dirons tous : Amen ! Mais Jésus, l’Agneau de Dieu, pleure encore sur bon nombre d’entre nous qui ne se laissent pas vaincre jusqu’au bout par l’amour et la grâce de notre Père, manifestés en Jésus-Christ, notre Sauveur.
Ce que Dieu nous demande aujourd’hui et chaque jour, c’est de faire le choix entre nous et Christ ; entre notre fondement, notre pierre angulaire, et Christ crucifié, fondement et pierre angulaire de Dieu ; entre la folie des principes humains, et la connaissance et la sagesse de Dieu ; entre nos chemins et les chemins de Dieu.
Voulons-nous encore faire partie des sages, des puissants, des nobles, dont Paul parle juste avant ces versets, ou voulons-nous reconnaître le bras de l’Eternel, et alors contempler Celui dont les autres détournent leur visage ? Ne détournons plus nos visages de la grâce et de l’amour de Dieu manifestés dans le Crucifié, mais qui restent un scandale et une folie pour ceux d’entre nous qui marchent encore dans leurs voies, selon la vanité de leurs pensées.
Il n’y a eu, il n’y a, et il n’y aura toujours que deux chemins, celui de l’homme ou celui de Christ. Le chemin de Caïn ou celui d’Abel, celui d’Esaü ou celui de Jacob, celui de Saül ou celui de David, celui de Judas ou celui de Pierre !
La différence entre ces deux catégories d’hommes fut leur choix respectif entre leur pensée et la pensée de Dieu, entre leur façon de voir et de faire les choses et la façon dont Dieu les voit et les fait. Nous sommes tous des Caïn ou des Esaü en puissance, car nous sommes tous marqués par le péché originel, l’orgueil. C’est pourquoi Esaïe dit, avec le cœur de Dieu : Qui va reconnaître le serviteur souffrant, qui va reconnaître le bras de l’Eternel qui sauve avec puissance pourtant au travers d’un agneau si faible, qui va connaître Christ crucifié, qui va comprendre la faiblesse de Dieu, qui va entendre la folie de la prédication, la folie de la Croix ?
Voyez l’attitude de Caïn, les repentances de Saül ou encore les remords de Judas… L’homme naturel, terrestre, ne peut pas connaître Dieu et être au bénéfice de Sa grâce qui sauve, sans accepter de mourir. Nous ne pouvons pas améliorer l’homme naturel, c’est rendre vaine l’œuvre de la Croix ! Ce sont de vains efforts, une séduction, un leurre, un faux christianisme. C’est pourquoi cet auteur béni qu’est Roy Hession écrit : « Le choix auquel nous sommes constamment appelés n’est pas le choix entre le péché et la vertu, mais entre le péché et la grâce. »
C’est à cause de cela que le diable a amené Judas à se pendre, car il a réussi à le convaincre de l’inutilité d’une repentance, de l’impossibilité d’être pardonné par Dieu, alors que l’Agneau lui avait pourtant lavé les pieds ! Mais le diable n’a pas réussi de la même manière à avoir prise en Pierre jusqu’au bout. Ce dernier a su saisir la grâce de la repentance et du pardon de Dieu malgré son triple reniement du Fils de Dieu.
Il faut accepter la sentence de la Croix, mourir pour vivre, non plus moi qui vis mais Christ qui vit en moi. C’est ici le véritable fondement, la nouvelle naissance que la puissance de Dieu accomplit en nous par la foi et par Sa grâce.
La glorification éternelle de Jésus, c’est la Croix ; notre glorification éternelle, c’est aussi la Croix.
Ne cherchons plus à vouloir que les choses se passent comme prévu, à vouloir mettre les principes de la vie chrétienne bien rangés dans un certain ordre, à vouloir encore maîtriser ce qu’il se passe. Suivons l’Agneau ! Partout où Il est allé, partout où Il va et partout où Il ira !
Alors nous connaîtrons le bras de l’Eternel, Jésus, qui sauve parfaitement ceux qui se confient totalement en Lui. Nous connaîtrons la vie en abondance que seul le bon Berger donne, renonçant joyeusement à ce qui résiste encore en nous, abaissant notre cou encore si raide, et lâchant cette proie que nous serrons parfois encore bien fort (Philippiens 2:5-11).
Alors nous connaîtrons la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et la pleine liberté du Sauveur. Alors nous ne serons pas surpris lorsque le Fils de l’homme viendra sur les nuées chercher ceux qui lui auront ressemblé sur la terre, et qui auront suivi Son chemin, un chemin étroit et resserré, mais qui mène à la Vie.
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