LA PAROLE QUI SAUVE

LA PAROLE QUI SAUVE

Marquer la différence ! - Claude & Julia Payan

 


Nous sommes appelés, en tant que chrétiens, à marquer la différence qui existe entre le fait d’être chrétien - c’est-à-dire nés de nouveau, sauvés par Christ - et celui de ne pas l’être !

 

On entend souvent des chrétiens dire aux non chrétiens : « Nous n’avons rien de plus que vous, sinon que l’on est sauvé par Jésus ».
Ils veulent dire bien en disant cela pour expliquer que l’on est aussi dans un corps de chair, confrontés aussi aux problèmes de ce monde, mais la différence est que l’on est sauvé.
Néanmoins ça sonne un peu comme : « Nous avons les mêmes problèmes que vous et nous sommes aussi incapables que vous de les résoudre, mais nous avons Jésus et donc sommes sauvés ».

Hé bien, justement, si nous avons Jésus et qu’Il est vivant et agissant en nous, nous et, à un moment donné ça doit se voir. Et ça doit nous permettre de marquer la différence ! Car le terme « sauvé » tant en hébreux qu’en Grec sous-entend l’idée d’être sauvé de ses péchés, guéri dans son corps, délivré et affermi dans les divers domaines de sa vie.

Quand notre christianisme est un christianisme raplapla, on ne voit pas la différence entre celui qui est chrétien et celui qui ne l’est pas, mais lorsque Dieu agit puissamment, comme Malachie le dit :

8 Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t'avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes.

On ne peut marquer la différence que si l’on a et est un témoignage visible de L’ACTION DE DIEU

Un témoignage ?

Le message de l’Evangile est donc indissociable d’un témoignage.
La Bible dit que les élus ont vaincu Satan à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage (Apocalypse 12 : 11).
Quand on parle de témoignage on fait, la plupart du temps, allusion au fait de parler, de dire ce que Dieu a fait dans notre vie.
Mais, l’idée biblique du témoignage est que les actes et le vécu sont supposés être conformes à ce qui est dit.
C’est-à-dire que le témoignage ce n’est pas seulement parler, c’est démontrer ce dont on parle !
En fait témoigner, dans l’esprit biblique, se rapporte plus au vécu qu’au parler.

On a tendance à prendre le verset, cité ci-dessus, à l’envers de son sens : on pense que témoigner c’est surtout parler, alors que parler vient seulement appuyer le témoignage… du vécu !

Ca consiste à parler bien sûr, mais on parle « la parole du témoignage vécu », et non pas on témoigne en paroles avec l’éventualité d’un vécu qui suit.
Cela rejoint directement la différence entre la notion grecque et la notion Hébreux du rapport à la parole.
Chez les Grecs, influencés par les philosophes beaux parleurs de l’époque de l’apôtre Paul, on en était arrivé à déifié la parole.
Les hommes puissants, admirés, étaient les beaux parleurs. Si bien même qu’à partir de l’instant où on parlait bien le reste devenait secondaire.

Paul, dans ses épîtres, fait plusieurs fois allusion à tous ces discoureurs imbus de leur propre personne qui existaient à son époque.
Mais cette attitude vient d’un esprit qui influence toujours notre société et l’Eglise aujourd’hui.
Pour l’Hébreux, le dire est indissociable du faire. Quand un texte parle de « connaître » une chose, le sens de l’Hébreux signifie « expérimenter » : je ne connais bien que ce que j’ai expérimenté.
Jésus a bien appuyé le point en mentionnant que celui qui dit et ne fait pas est semblable à quelqu’un qui a bâti sa maison sur le sable et qu’une maison avec un tel fondement n’a pas d’avenir.

Voyez-vous ce qui est bien triste, choquant et fait beaucoup de mal à l’Evangile est tout ce grand nombre de chrétiens évangéliques qui n’ont aucun témoignage puissant dans leur vie de tous les jours pour appuyer le fait qu’ils sont « chrétiens ».

Nos milieux évangéliques sont remplis de gens qui, non seulement ne vivent pas ce qu’ils prêchent mais sont un contre témoignage de la foi dont ils témoignent.
J’ai du passer des années à expliquer à mes enfants pourquoi un tel et un tel qui se disaient chrétiens, levaient les mains à l’église et chantaient à pleine voix, prophétisaient même, se comportaient comme il se comportaient dans la semaine.

En ce qui me concerne, aujourd’hui je suis las de tous ces gens qui viennent témoigner sur l’estrade, ou qui témoignent sans arrêt à droite et à gauche, et qui n’ont pas de témoignage vécu à la maison.
Les gens qui les connaissent sont écœurés de les entendre parler de Jésus sans arrêt parce que leur vie ne reflète pas leurs paroles.
Cette sorte de témoignage fait plus de mal à l’Evangile qu’autre chose. Les gens qui les entendent disent : « Wouaw, vous avez ces gens qui se disent de Jésus, ce sont tous des rigolos », « Ce message ne peut changer personne, la preuve regardez-le vivre. »

A cette sorte de témoin, qui prophétisent peut-être même, qui veulent toujours conseiller les autres, etc., mais qui n’ont pas de témoigne vécu, qui sont difficiles à vire pour leur conjoint ou leurs enfants par exemple, Dieu dit une chose « taisez-vous ». On ne veut plus vous entendre… jusqu’à ce que vos actes correspondent à vos paroles ! Rappelez-vous : vous parlerez toujours plus fort par vos actes que par vos paroles !!!!
 

On doit voir qu’on, est sauvé de quelque chose !

Prêcher l’Evangile c’est, en langage plus cru, faire « la pub » pour Jésus, et vous est moi, sommes des panneaux publicitaires supposés TEMOIGNER de la légitimité, de la qualité, du concret du message de l’Evangile. Si on est « sauvé », il faut qu’on puisse voir qu’on est sauvé de quelque chose.

En Christ, nous sommes sauvés avant tout de nos péchés, sauvés de la perdition, de l’enfer c’est vrai.Nous sommes bien d’accord, mais pour l’homme de l’extérieur… cela ne veut pas dire grand chose.

La plupart du temps il ne croit ni à l’un ni à l’autre. Donc, même si nous devons mentionner ces vérités, ce n’est pas seulement en disant aux non croyants que nous sommes sauvés de nos péchés ou de l’enfer qu’ils verront quoique ce soit.
Or Jésus a dit que notre lumière devait briller de façon à ce que les gens puissent LA VOIR et en être inspirés.
Comment ? Lisons ce que dit le verset : 

 

16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux.

Les chrétiens doivent SE DISTINGUER par leurs bonnes œuvres. Des bonnes œuvres c’est visible !
Si nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, une foi véritable engendrera automatiquement des oeuvres qui sont la preuve de cette foi d’après Jacques.
Un enseignement seulement bâti sur les oeuvres est faux, mais un enseignement seulement bâti sur la grâce qui ignorerait les œuvres l’est tout autant.

Les « bonnes oeuvres »

Donc, première façon de marquer la différence : les « bonnes œuvres ». Ce terme, un peu galvaudé, a tendance à nous faire penser à servir la soupe aux pauvres, faire l’aumône. Si ces points sont importants et rentrent dans la notion de « bonnes œuvres », l’expression sous-entend plus clairement et largement : se comporter avec amour l’égard des autres.

Jésus a dit en effet pour appuyer le point :

35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.

 

Je me suis rendu compte que beaucoup de chrétiens essayaient de pratiquer des bonnes œuvres en soutenant une mission, un programme d’église, en s’engageant dans un domaine ou un autre tout en oubliant d’être un témoignage pour leur propre famille.

Je voudrais préciser ici que point n’est besoin de spiritualiser l’idée de « bonnes œuvres ». « Les bonnes œuvres » ça commence par notre famille avant tout, c’est être gentil avec son conjoint, ses enfants, être un sujet de bénédiction pour les frères et sœurs dans l’église, et les gens que nous croisons en général, c’est ne pas dire du mal des autres, etc.

Dans un monde rempli d’iniquité, de jalousies, de mensonge, d’égoïsme, où les familles se déchirent on ne passe pas inaperçu quand on pratique des bonnes œuvres inspirées d’en haut. On ne manque pas de marquer la différence ! On montre qu’on est sauvé de la méchanceté, de l’égoïsme, de la jalousie, etc., bref du péché, mais là c’est concret. Et cela se manifeste comme un témoignage auprès de ceux qui nous entourent !

Questions :

  • Marquez-vous la différence dans le cadre de votre relation avec Dieu ?
  • Vous pouvez entendre régulièrement Sa voix et suivre Ses directives ou vous êtes aussi pommés qu’une bonne partie des chrétiens qui disent : « Dieu me parle pas » ?
  • Marquez-vous la différence dans le cadre de votre relation avec votre conjoint ?
  • Ou vous lui faites la tête régulièrement, vous lui manifester votre mauvaise humeur un peu tous les jours ?
  • Les gens disent-ils : « On a envie de vous ressembler » ou « jamais je me marierai avec un type ou une femme comme ça » ?
  • Marquez-vous la différence dans le cadre de votre relation avec les autres dans l’église ?
  • Ou bien vous êtes un « fouteur » de pagaille ? Partout où vous passez il y a des médisances, des désaccords et des blessures ?
  • Quel est le témoignage que vous rendez ? Un qui montre la différence entre un chrétien ou u non chrétien, ou…?


« Les œuvres du père »

Jésus a dit qu’Il accomplissait les œuvres du Père EN TEMOIGNAGE de ce qu’Il était envoyé par le père. Ces œuvres étaient les miracles et guérisons qu’Il manifestait.

Nous sommes appelés à vivre de plus en plus LA PUISSANCE DE DIEU, comme témoignage de Celui qui nous a envoyé.
La puissance n’est pas une option dans l’Evangile dont Paul dit, dans les Romains, qu’il n’en a pas honte car c’est une puissance de Dieu pour ceux qui croient.
La puissance de Dieu est une expression de l’amour de Dieu pour transporter les montagnes de problèmes qui veulent nous ôter la joie de notre salut.

Un obstacle majeur, au niveau de la crédibilité du témoignage vient du fait que la plupart des chrétiens ont exactement les mêmes problèmes que les non chrétiens.
Ce peut-être les mêmes problèmes relationnels, les mêmes problèmes financiers, les mêmes maladies, les mêmes « galères », etc.
Alors, je sais qu’il est normal d’être « attaqué », confronté à l’adversité, mais je crois à la puissance de Dieu, non pas pour nous préserver de toute souffrance – autre déséquilibre -, mais pour finir par nous sortir de toute situation problématique.

Les Israélites, au moment des plaies d’Egypte, n’ont pas eu le même sort que les Egyptiens :

18 Les magiciens employèrent leurs enchantements pour produire les poux; mais ils ne purent pas. Les poux étaient sur les hommes et sur les animaux.

 

 

22 Mais, en ce jour-là, je distinguerai le pays de Gosen où habite mon peuple, et là il n'y aura point de mouches, afin que tu saches que moi, l'Eternel, je suis au milieu de ce pays.

 

La différence a été marquée !

 

26 Ce fut seulement dans le pays de Gosen, où étaient les enfants d'Israël, qu'il n'y eut point de grêle.

 

Wouaw ! Voyez-vous ça dans l’Eglise aujourd’hui ? Mon message n’a pas pour but de nous culpabiliser, mais de nous stimuler.

En ces temps, marquez la différence !!! Marquez la différence avec le monde, mais aussi avec les chrétiens beaux parleurs qui n’ont pas d’actes à joindre à leur témoignage. Commencez par ceux qui vous entourent, avant d’aller la marquer aux extrémités de la terre : votre conjoint, vos enfants, vos connaissances, ceux avec qui « vous avez du mal ».Manifester des bonnes œuvres à leur égard, qui leur fasse dire que Christ vit en vous, que vos paroles correspondent à vos actes.

Soyez en colère après la maladie, le manque, les problèmes divers, etc., et désirez profondément, encore plus pour la gloire de Dieu que pour votre bien – être, que la différence soit marquée de plus en plus clairement entre vous et ceux qui n’ont pas Christ.

C’est la meilleure façon pour qu’ils en voient briller la lumière et viennent à Lui, pour qu’ils voient qu’on est sauvé du principe de la « malédiction ».
Cette vérité prend du temps parfois à se saisir, mais l’idée de mon message est de nous encourager à aller dans cette direction, aujourd’hui plus que jamais.
Combien j’aime ce verset merveilleux de Malachie, déjà cité, 3 : 18 : « Ainsi vous verrez de nouveau la différence entre un juste et un méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas ». Pas de doute, dans la pensée de Dieu la différence doit se voir.

C’est ma prière pour vous, et pour moi-même : que, dans ces temps, nous puissions marquer, plus clairement que jamais, la différence par notre comportement et par la libération de la puissance de Dieu dans nos vies !!!

Commencez par être plus gentil, par exemple, avec ceux qui vous entourent et commencez aussi en libérant un miracle concret dans un domaine où vous ou un de vos bien ailmés en a le plus besoin !
 

Cette pensée du jour a été écrite par Claude & Julia Payan


23/07/2013
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