LA PAROLE QUI SAUVE

Sans connaissance, on ne peut avoir une foi solide.

 D’une manière très simple, la FOI peut être définie comme étant l’ensemble formant la connaissance, la croyance et la confiance. - La CONNAISSANCE voudrait que l’on ait accès à l’information et aussi comprendre le contenu de cette information. Déjà nous possédons, je suppose, tous des Bibles ; il ne faut pas se contenter de l’avoir, plutôt il faut l’explorer par la lecture et les méditations, ceci, sous le contrôle du Saint Esprit afin de comprendre les messages et découvrir les trésors qui y sont enfouis. La connaissance des textes constitue déjà un premier pas, qui est loin d’être négligeable parce que constituant le socle véritable de la foi. Exemple 1 Imaginons quelqu’un qui veut traverser la route, il se réfère à ce qu’il a appris : « avant de traverser la route, je dois regarder à gauche et à droite » ou « lorsque le feu est au rouge, je peux traverser sans inquiétude ». C’est la connaissance qu’a cet individu qui lui permettra de savoir à quel moment s’engager pour traverser la route. - La CROYANCE voudrait que, ayant déjà la connaissance, que l’on croit à ce que l’on connaît c’est-à-dire à l’information que l’on détient. Exemple 2 Notre individu qui voudrait traverser la route et qui a déjà la connaissance lui permettant de savoir à quel moment s’engager pour traverser cette route doit croire à cette connaissance. C’est pourquoi lorsque le feu sera au rouge, il s’engagera sans inquiétude parce qu’il croit que tous les véhicules s’arrêteront au feu rouge. - La CONFIANCE voudrait que : la connaissance que l’on a reçue, la croyance que l’on a en cette connaissance nous amènent à faire confiance à celui qui a générer cette connaissance. C’est pour cette raison que notre individu peut traverser la route en toute confiance car il est convaincu que ce le code de la route dit est vrai et respecté de tous les automobilistes. Mais là, nous sommes dans un cadre purement mondain. Considérons la chose dans un cadre tout à fait spirituel : la Bible. Celui qui a la connaissance de la Parole de Dieu, croit en cette Parole et fait confiance en son auteur : Dieu, rentre dans le lot de ceux dont la foi ira grandissante à chaque fois qu’il aura à lire une portion des Ecritures Saintes. La FOI, nous l’appliquons tous les jours mais des hommes et non en Dieu. Exode14 :10-14 «Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel. 11 Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte? 12 N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert? 13 Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. 15 L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent. 16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec. 17 Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu'ils y entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire. 18 Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire » Moïse qui a vue les merveilles de Dieu en Egypte pouvait dire aux enfants d’Israël de ne pas s’inquiété, car il savait quel est le Dieu qu’il servait : il avait foi en ce Dieu qui ne ment jamais et qui tient toujours à ses promesses afin de glorifier son nom.

 Par Romuald Guy AMBENA, Serviteur de Dieu pour la restauration de l'Eglise du Nouveau Testament.