Séparations, divorces, rejet, légalisme… un autre regard sur le sujet ! - Claude & Julia Payan
Plusieurs personnes ayant vécu ou étant en cours de vivre un divorce, suite à des comportement adultérins, violents, ou autre répétés de leur conjoint, ont demandé plus de précisions au sujet de « leurs droits », si je puis dire, vis à vis de la parole de Dieu.
Car ils ont souvent reçu toutes sortes de conseils qui les ont plongées dans la confusion et la culpabilité (Claude Payan)
Introduction
Tout d’abord, cet article s’adresse en priorité à ceux qui ont vécu un divorce ou sont séparés ou encore actuellement dans une situation de couple extrême et très difficile, comme plusieurs des confessions que nous recevons.
Son contenu n’est en rien à banaliser pour tous les couples, sous prétexte qu’ils ont des problèmes, et ne doit devenir un prétexte pour personne à chercher « des raccourcis ».
Ceci dit et compris, nous pouvons développer.
La parole nous est donnée pour nous simplifier la vie
Comme nous l’avons déjà fait remarquer dans un autre message : Dieu est l’intelligence, la bonté, la justice et la logique (et bien d’autres choses bien sur).
La parole nous est donnée pour nous simplifier la vie et non pour nous la compliquer, nous libérer et non nous asservir.
Donc, lorsque sa parole est bien comprise, ça va être cohérent, logique, le fruit de Sa bonté et de Sa justice, cela va nous libérer et nous alléger. Logique non ?
Et pourtant tant de gens à qui on a dit qu’il n’y pas d’avenir pour eux, ou qu’ils ne peuvent servir Dieu, ou qu’on fait sentir être des chrétiens de seconde catégorie, parce qu’ils ont divorcé, ont un profond sentiment d’injustice, d’incohérence, de confusion et d’asservissement.
Cette incohérence et injustice apparaissent clairement à travers l’interprétation littérale du versets de Matthieu 5 : 9, dans lequel Jésus semble faire comprendre qu’une séparation ne peut intervenir dans un couple, « sauf pour cause d’adultère ».
Voilà un des versets qui, selon comment on l’interprète, a été un sujet de bénédiction comme de trouble pour de nombreux chrétiens.
Il est le verset « cheval de bataille » que l’on utilise, généralement pour désapprouver le divorce.
D’accord avec ça pour la plupart des cas, mais le problème est qu’il est utilisé pour désapprouver toute forme de divorce, ce qui, j’en suis persuadé, créé un déséquilibre et engendre beaucoup de situations douloureuses et sans solution.
Je m’explique et je vous demande de suivre mon raisonnement jusqu’au bout, tant le sujet est des plus délicats.
A partir de ce verset, pris littéralement, et dans nos traductions classiques, on donne aux gens les conseils, voire les commandement suivants :
- Qu’ils ne doivent pas se séparer ou divorcer si ce n’est pour LA SEULE CAUSE d’adultère.
Imaginons donc une femme qui se fait taper dessus tous les jours par son mari, ou encore violer régulièrement (si, si ces cas existent chez les «chrétiens»).
Es-ce bien cela que veut dire ce verset ?
On voit des personnes en arriver à souhaiter ou attendre qu’il y ait eu adultère, pour être libre aux yeux de Dieu et des hommes. (je ne plaisante pas !).
- Il n’est pas rare qu’un pasteur bien religieux (et pas très malin) veuille amener les choses encore plus à l’extrême en disant que, même s’il y a adultère il ne faut pas bouger, car Dieu ne veut pas qu’on sépare ce qu’Il a joint.
Cette catégorie de gars, même s’il y a eu adultère, ne vous libérera pas. Ou, plus précisément, l’esprit qui est derrière lui essayera de vous asservir jusqu’au bout.
Si vous en avez un sur votre chemin, un conseil… ne le laissez pas faire !
- Souvent, même lorsque la séparation ou le divorce est « accepté » on dira au gens, soit qu’ils ne peuvent plus se remarier, soit qu’ils ne peuvent pas ou plus servir Dieu désormais. Tout cela suite à suite à plusieurs versets complètement sortis de contexte.
Le fait est que beaucoup d’hommes et de femmes divorcés sentent un très lourd poids de culpabilité. On leur fait sentir qu’ils ont « brisé l’alliance », « séparé ce que Dieu a joint » ou une idiotie du même genre.
Et là je parle des milieux évangéliques. Dans les milieux catholique le « divorcé » est mal barré, quelle que soit la raison pour laquelle il a divorcé.
Vous notez que je suis assez « virulent » sur le sujet… car je hais l’injustice et l’image que l’on donne de Dieu et de Sa parole en la pratiquant de la sorte en Son nom même.
Donc nous allons « découper en morceaux », non pas ce verset – au départ source de vie qui vient du trône du père – mais l’interprétation et la réduction que l’on en a faite.
La parole de Dieu et son interprétation a des règles que tout exégète de la Bible est supposé connaître… et faire connaître
- On ne bâtit pas une doctrine sur un verset isolé !
Les sectes qui utilisent la Bible ont toute bâtie une doctrine majeure sur un verset isolé.
On peut aller loin avec un verset isolé :
A l’époque de l’esclavage aux Etats-Unis, les pro-esclavagismes défendaient leur position en disant que la Bible montrait que Dieu avait créé des hommes pour être inférieurs aux autres et être des esclaves.
Beaucoup de ces esclavagistes allaient à l’église tous les dimanches.
Des personnes partaient aux croisades pour massacrer les musulmans, les Juifs, violant et détruisant aux cris de “Dieu le veut” ; Dieu le voulait-il pour autant ?
Comme nous avons des traductions imparfaites entre nos mains, il nous faut plusieurs versets qui s’équilibrent et se précisent les uns les autres pour justifier un enseignement.
Par exemple, la même Bible qui dit « sauf pour cause d’adultère » déclare par la bouche de Paul, qui s’adresse à des chrétiens, que :
Wouaw, l’affirmation !
Combien de maris « chrétiens » qui ne prennent pas soin de leur famille, de serviteurs de Dieu même qui la détruisent par leur caractère, leur jalousie, leur égoïsme, etc.
Ils ont brisé leur femme (ou leur mari) et leurs enfants, ont écrasé leur personnalité et leurs rêves et ont été pour eux une malédiction au lieu d’une bénédiction. J’exagère ?
La question se pose : si l’on ne devait pas se marier avec un « infidèle », doit-on rester à vie avec quelqu’un qui, d’après la Bible, est devenu pire qu’un infidèle ?
Ailleurs, Paul nous dit encore de ne pas nous mettre sous un même joug avec les infidèles (2 Corinthiens 6 : 14).
Ca fait poser des questions, vous êtes d‘accord ?
Vous voyez, on ne peut pas lire bêtement sans raisonner les choses.
- On doit prendre en considération à qui s’adresse le verset en question
Paul fait allusion à ce qu’il a écrit aux Corinthiens dans une précédente lettre, à savoir de ne pas avoir de relations avec les débauchés.
Or, il se rend compte que des Corinthiens ne l’ont pas compris et essayent de voir comment il s’adapte à leur situation dans ce monde.
Paul alors trouve nécessaire de clarifier le sens de sa déclaration, DE PEUR QU’ELLE SOIT INTERPRETEE D’UNE MANIERE ABSOLUE.
Il précise donc :
Paul était conscient que, dans la mesure où ses paroles étaient mal interprétées - parce que prises d’une manière absolue -, cela pouvait avoir des conséquences néfastes là où elles étaient, au départ, données pour le bien de l’église.
C’est un bon exemple, parce que quand il leur a parlé, au départ, il leur a dit : « N’ayez pas de relation avec les impudiques », sans ajouter les nuances.
De même notre : « … SAUF pour cause d’adultère » ne peut pas se prendre comme cela et a besoin d’être nuancé.
- On doit prendre en considération le contexte du verset
Un des plus fort enseignement que la Bible nous donne vis à vis de cette réalité est lorsque Satan est venu tenter Jésus dans le désert.
J’ai l’habitude de dire qu’il n’est pas venu avec un livre d’occultisme à lui, mais avec la Bible.
Il a utilisé ce qui semblait être des affirmation de l’Ecriture, mais… sorties de contexte, et ça faisait toute la différence.
Jésus lui a répondu par d’autres versets de la parole, qui mettaient en évidence le vrai sens des versets utilisez par l’adversaire.
Ce qui voulait dire : « La manière dont tu utilises la parole en change l’essence et le sens... voilà ce que veut dire vraiment la parole ».
N’est-ce pas ce que expliquons à travers cet enseignements ?
Vous voyez l’œuvre de Satan, pour vous détruire, consistera toujours à utiliser la Bible et les gens qui l’interprètent hors contexte. Vous n’êtes pas plus grand que Jésus, s’il a fait ça avec lui il ne va pas se gêner avec vous.
Et, comment sait-on qu’un verset est mal compris ? Lorsque son utilisation détruit les vies et ferme aux hommes l’accès à la grâce, au pardon et à la justice.
- On ne peut interpréter un verset sans prendre en considération si son interprétation est compatible avec la justice de Dieu
Avant d’être écrite où que ce soit ailleurs, de par la nouvelle naissance la loi de Dieu est écrite dans notre cœur. Ce qui signifie que nous avons au fond de nous une compréhension de ce qui est juste et bon selon Dieu.
C’est pas parfait mais c’est là.
Lorsque Dieu a dit à Abraham qu’Il allait détruire Sodome, ce dernier a demandé à comprendre car pour lui il était illogique que le Dieu qu’Il connaissait détruise l’innocent avec le coupable.
De même il n’est pas normal que des innocents, trompés, abusés, manipulés se retrouvent à des places de coupables à partir de versets interprétés sans nuances, alors que nous avons un Dieu qui répète à plusieurs reprises dans Sa parole qu’on ne condamnera pas l’innocent avec le coupable.
Il est important, pour sa guérison et restauration, de reconnaître à une personne sa position de victime lorsqu’ elle est vraiment une victime. La nier est une insulte !
Il est terrible de la faire sentir coupable alors que c’est elle qui a été abusée, manipulée, trompée et souvent quittée.
Dernières réflexions :
Lorsque Jésus dit : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint », Il nous montre dans quelle direction aller. Pour qu’un couple marche, il faut que les deux soient dans cette disposition de ne pas séparer ce que Dieu a joint.
Et non pas dans la disposition seulement de ne pas se séparer, mais dans celle de faire fonctionner le mariage.
C’est ce qui fait la différence entre interpréter ce commandement avec la lettre et avec l’Esprit.
La séparation physique n’est souvent que la conséquence de la séparation affective et spirituelle qui est déjà intervenue bien avant. Vous saisissez ?
Beaucoup de gens se sentent justifiés et pensent mettre en application le commandement de Jésus de ne pas séparer ce que Dieu a uni, parce qu’ils ne sont pas séparés de corps.
Mais aux yeux de Dieu, vu ce qu’ils vivent, la séparation de l’unité d’esprit, d’âme et de corps a eu lieu depuis longtemps.
Combien qui font chambre à part, ou n’ont plus ou presque plus de rapports sexuels.
Sont-ils plus justifiés parce qu’ils sont toujours ensemble devant Dieu ?
N’ont-ils pas, ou l’un des deux, enfreint le commandement de Paul de ne pas se priver l’un de l’autre ?
Ce qui prête à confusion est que celui qui se sépare, selon les situations, n’est pas toujours celui qui a provoqué la séparation spirituelle, affective et physique qui l’a amené jusque là.
Juger les choses sur l’extérieur nous amène donc à pas mal de faux jugements.
Dieu peut nous avoir donné un merveilleux conjoint, mais si l'on ne respecte pas les clauses du mariage, qu'on le traite irrespectueusement et qu’on lui fait vivre le pire au lieu du meilleur, il est logique qu'on finisse un jour par le perdre.
Quand Paul dit que si une femme s’est séparée de son mari elle doit retourner vivre avec lui, il parle de notre premier réflexe, lorsqu’une situation a dégénéré, qui ne doit pas être de tirer un trait sur une situation, mais de lui donner sa chance.
Je ne Le vois pas redire bêtement à une femme qui après être revenue vivre avec son mari qui a de nouveau fait de sa vie un enfer : « Juste retourne chaque fois, un point c’est tout. »
On sort, là, un verset de son contexte et on lui fait dire plus que ce qu’il dit.
Le verset dit : « Si la situation en est arrivée là » et non « la dixième fois où la situation en est arrivée là, la solution c’est juste retournez ! »
Question : « Diriez-vous à votre propre fille d’y retourner ? »
Lorsque j’ai accordé la main de ma fille à un de mes gendre, au caractère un peu trop bien trempé à l’époque, j’ai été à la fois très gentil, mais je lui a dit aussi : « Je te donne ce que j’ai de plus cher, tu me devras des comptes toute ta vie pour la manière dont tu la traiteras. »
Et j’ai ajouté que si l’une de mes filles était un jour maltraitée en actes ou paroles, je retournerai la chercher (ce qui est loin d’être le cas, car mes filles ont marié des gars supers, alléluia !).
Mais, il y a beaucoup de gens en souffrance dans leur couple qui sont abandonnés et jugés par leur propre famille. « Pourvu qu’on ne créé pas de scandale ! »
Autre sujet de réflexion de cet enseignement : Dieu est un… « divorcé » !
Vis-à-vis du divorce, nous avons un témoignage de poids, celui de... DIEU LUI-MEME !
C’est une chose à côté de laquelle j’étais passé lorsque j’ai commencé à écrire sur le sujet, jusqu’à ce que j’entende Rick Joyner la mentionner : Dieu est un divorcé !
Il déclare dans l’Ecriture avoir été trompé par le royaume d’Israël qu’Il compare à une femme qu’Il a décidé de répudier.
Dieu n’a pas accepté qu’on lui fasse vivre certaine choses sans réagir, entre autre l’adultère.
Ceux qui ont le jugement trop facile vis-à-vis de toutes les personnes divorcées devraient faire un peu plus attention, car elles risquent de se trouver en porte-à-faux avec Dieu.
C’est Dieu qu’ils jugent dans leur ignorance.
Si on les écoutait, certaines d’entre elles estimeraient peut-être que Dieu ne peut plus exercer Ses responsabilités... car Il est divorcé.
Ca fait réfléchir !
Réflexions sur « l’adultère »
Beaucoup de gens divorcés ou séparés ont été trompés.
L’idée « d’adultère » soulevée dans le verset que nous avons cité ne veut pas dire que, hop, il y a eu adultère, donc je suis libre.
L’adultère est quelque chose de douloureux et destructeur et être fait dans un couple pour éviter cela, mais le sang de Jésus est assez puissant pour laver et restaurer.
Lorsque un couple a vécu l’adultère, la pensée biblique n’est pas de tout casser, c’est la repentance, le pardon et la restauration. Important à mentionner !
Repentance de la part de celui qui a fauté, pardon de la part de celui qui a subi et restauration de la part de Dieu.
La pensée exprimée dans le verset est celle d’une persévérance dans cette attitude d’adultère.
Se repentir signifie « changer de direction et de mentalité ». La vraie repentance n’est pas supposée être suivie par la rechute en ce qui concerne un sujet si grave.
Mais c’est ce qu’ont vécu plusieurs personnes dans le cadre de leur couple, une soi-disant repentance suivi d’autres chutes.
La Bible dit que celui qui s’attache à la prostitué est un seul corps avec elle (1 Corinthiens 6 : 16). Continuer à bâtir sa vie avec quelqu’un qui persévère dans une telle voie, c’est se souiller soi-même.
Et ce point l’aviez-vous vu comme cela ?
Certaines femmes ont des maris qui ne les trompent pas dans le sens qu’ils ne couchent pas avec d’autres femmes, mais qui vont consulter les site pornographique la nuit.
Là aussi on pourrait en rester à la lettre « oui mais il a pas couché avec… ». Jésus a dit que celui qui convoite a déjà commis. Celui qui se livre à la pornographie, même s’il n’a pas commis l’acte, est un adultère.
Alors, là aussi, tout doit être fait pour l’aider à sortir de là. Mais vivre ça à vie… comme l’acceptent certaines femmes… désolé c’est incompréhensible.
Celui qui pratique ces choses attire un jugement, mais celui qui le tolère également car nous sommes « une même chair ».
Un peu plus de dignité quand même, au lieu de prétendre accepter de supporter « par esprit chrétien » !!!!
De quel « esprit chrétien » sagit-il ?
Réflexions sur : le pardon de Dieu ?
Malgré tout ce que j’ai exposé dans ce cours, mon opinion est que la majorité des divorces qui arrivent au sein du peuple de Dieu ne peuvent pas, pour autant, se justifier.
Il y a une véritable « hécatombe » actuellement dans les milieux chrétiens qui est difficilement acceptable comme étant normale.
Mais une chose demeure néanmoins, supérieure à toutes les erreurs de parcours : la grâce de Dieu.
Beaucoup de gens divorcés ont été victimes, d’où l’importance de cesser de les traiter comme des coupables dans les églises.
Maintenant, même dans le cas de personnes coupables, c'est-à-dire qui ont le gros de la responsabilité dans le fait que leur divorce soit arrivé, je crois au pardon que Dieu accorde AU PECHEUR REPENTI et à la puissance du sang de Christ pour tout effacer.
Je parle donc de personnes qui se sont repenties clairement de leurs fautes et qui ne sont pas prêtes à les reproduire.
Pas de ceux qui veulent juste se remarier en restant tels qu’ils sont ; et qui ne manquent pas malheureusement.
Si Dieu a restauré David, adultère et meurtrier, à l’époque d’une alliance bien inférieure à celle qui est la nôtre en Jésus-Christ, POUR QUI NE POURRAIT-IL LE FAIRE AUJOURD’HUI ?
Donc, sans prendre le sujet à la légère et sans le banaliser, je le répète, il est bon que vous sachiez, contrairement à bien des déclarations qui circulent dans les milieux évangéliques sur le sujet, que si vous êtes divorcé « coupable » (du divorce), mais repenti, dans de bonnes dispositions, cela n’empêchera pas Dieu de vous donner de nouveau « un avenir et une espérance ».
Voilà, je suis assez content – quitte à avoir choqué certains au passage - de mon développement, car il ne s’appuie pas sur des idées en l’air mais sur la Parole.
C’est la parole qui explique la parole !
Il peut vous aider non seulement à avoir un avis plus précis sur ce sujet délicat abordé, mais aussi dans tous les domaines de votre vie où la parole de Dieu doit être l’outil du Saint-Esprit pour vous et ceux que vous conseillez ; et non celui de l’adversaire.
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