Femmes prédicateurs ? Que dit la Bible ?
La Bible accorde une grande place à de nombreuses femmes admirables, auxquelles Dieu a confié une tâche particulière, et aux conséquences souvent extraordinaires.
Leur foi, leur courage et leur fidélité ont permis de grandes bénédictions en faveur du peuple de Dieu, puis du monde entier, si l’on considère le seul cas de Marie, choisie pour être la mère du Sauveur de l’humanité.
Il serait bon de méditer sur les œuvres qui caractérisent ces femmes données en exemple, notamment pour leur pureté, leur humilité, leur dévouement, ou encore leur soumission.
Dieu ne change pas, Il réserve à la femme aujourd’hui encore un rôle particulier, dans les tâches qui sont les siennes, mais sûrement pas celui de prêcher, ni d’occuper une place d’autorité sur l’homme, quelques fois avec arrogance et défi; nous voyons l’évolution dans notre monde de plus en plus corrompu et rebelle aux commandements de Dieu, mais aussi et comme toujours avec un certain temps de décalage, sur les estrades en milieu « chrétien »…
Quel est à ce sujet l'enseignement du Nouveau Testament ?
Lors de la création, les anges ont assisté à l’ordre établi par Dieu. Que pensent t-ils lorsqu’ils voient cet ordre délibérément transgressé, eux « qui désirent plonger leurs regards sur ce grand mystère que représente l’Eglise » ? (1 Pierre 1:12)
Dans les Écritures (Ancien Testament), une femme ayant autorité sur les hommes était un déshonneur pour le peuple de Dieu, une malédiction dans l’Israël infidèle : « Mon peuple a pour oppresseur des gamins, et des femmes dominent sur lui » (Es. 3:12). La suite du chapitre en dit long sur « les filles de Jérusalem, aux regards effrontés… »
Dieu se servit de Déborah, prophétesse au temps des Juges, mais elle exprime elle-même la honte que représenterait sa « mise en avant » dans le chapitre 4 du livre des Juges. Remarquons qu’elle vivait dans un temps de déchéance « où chacun faisait ce qui lui semblait bon ». Les derniers chapitres de ce livre nous en donnent la triste preuve. ll est donc malhonnête de prendre cet exemple pour justifier la prolifération des femmes qui prêchent de nos jours, au même titre que les hommes.
Ou bien alors reconnaîtrions-nous implicitement que notre situation ressemble ou dépasse en folie celle du temps des Juges…?
Ce que les femmes doivent montrer en public
Pourquoi veut-on ignorer tous les passages cités plus haut, si clairs qu’ils se passent de tout commentaire ?
« Celui qui ne reçoit pas mes paroles, a dit Jésus, a son juge : la Parole que j’ai prononcée, c’est Elle qui le jugera au dernier Jour. Car mes paroles ne viennent pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé […] Et je sais que son commandement est la Vie éternelle ! » (Jean 12:48-49)
« Tu n’ajouteras rien et tu ne retrancheras rien à ce que je vous prescris ». Ce commandement du Deut. 4:2 est repris dans Apoc. 22:18-19 avec une malédiction pour ceux qui n’en tiennent pas compte.
Remarquons que dans la lettre adressée à l’Eglise de Thyatire (Apoc. 2:20) le Seigneur reproche de « laisser une femme, Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire ses serviteurs », et « qu’Il va la juger à cause de son adultère » (Image de l’infidélité spirituelle dans la Bible – Jézabel est aussi le nom d’une autre femme impie au temps des rois d’Israël).
Nous sommes ici dans le livre de la Révélation donnée à l’apôtre Jean, concernant l’Eglise que le Seigneur veut sanctifier, au temps de la fin… Et Il annonce les jugements qui vont atteindre ceux qui ne se repentent pas de cette chose-là, qui auront écouté ses révélations qui viennent de Satan ! (2:24) : « Je vais envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle […] Je ferai mourir de mort ses enfants… »
L'Eglise a-t-elle donc pour mission d'être toujours 'à la remorque' d'un monde qui rejette Dieu et sa parole ?
L’Éternel est souverain, Il peut se servir d’une femme, d’un homme, ou de tout autre moyen pour parler à son peuple. Il s’est servi d’une ânesse pour parler à Balaam qui s’entêtait à cause de sa cupidité. Ce n’est pas à l’instrument que nous nous attachons, mais à la Parole qui vient de l’Éternel.
Or, quel est le message des nombreux prophètes ou prophétesses aujourd’hui ?
C’est le message de tout chef d’entreprise qui se fixe un but à atteindre, c’est celui du leader politique qui recherche la popularité et rêve de son succès… Promesses de restauration, annonce d’une nouvelle saison de bénédictions, d’un grand réveil spirituel mondial grâce aux projets d’une Eglise puissante et conquérante… Argent, succès, potentiel, estime de soi, management, etc… Des mots qui reviennent sans-cesse à nos oreilles. Mais en sommes-nous si sûrs ?
Si Dieu envoie un prophète parmi son peuple aujourd’hui, c’est avec larmes et lamentations et supplications qu’il parlera. Comme les prophètes d’autrefois, son cœur sera brisé à cause de l’état des églises et des familles, à cause de la jeunesse à qui on ne fait plus connaitre la différence entre ce qui est pur et ce qui est impur, entre ce qui est saint et ce qui est profane (Ez. 22:26). Un authentique prophète dénoncera la légèreté, la mondanité, l’impudicité, les adultères, la cupidité, qui ont envahi les lieux de culte en général, sans que presque personne ne s’en offusque. Il dénoncera les désobéissances multiples aux commandements du Seigneur et le « feu étranger apporté dans le culte », là où le Saint Nom de l’Éternel est invoqué ! Il appellera à une profonde repentance afin que le jugement ne tombe pas sur les églises apostates. Et comme les prophètes dans les Écritures, il sera rejeté, haï, méprisé… Pas de titre honorifique pour lui, pas d’estrade ni d’applaudissements, ni de ré-invitation certainement….
Un véritable prophète de l’Éternel aujourd’hui ne peut pas annoncer le succès, le regard radieux, face à ce qu’il voit. Il n’usera pas de flatteries ni de paroles agréables (Voir 2 Tim. 4:3-4). S’il apporte des paroles de consolation, elles seront pour « ceux qui soupirent et qui gémissent à cause des péchés qui se commettent au milieu du peuple » (Voir Ez. 9:4), ainsi que pour tous ceux qui sont persécutés à cause de leur fidélité.
Le ministère du prophète est d’avertir et de ramener les cœurs à la Parole de Dieu, pour que le peuple soit épargné, car le jugement vient… C’est tellement vrai qu’il est dit dans Jérémie : « Les prophètes qui ont paru avant moi et avant toi, depuis toujours, ont prophétisé le malheur et la peste. Mais si un prophète annonce la paix, c’est par l’accomplissement de ce qu’il a prophétisé qu’il sera reconnu comme véritablement envoyé par l’Éternel ! » (Jér. 28:8-9)
La femme qui aime Dieu et qui porte le peuple de Dieu dans son cœur aujourd’hui est semblable à « une mère en Israël », répandant son cœur comme de l’eau devant l’Éternel pour la vie de ses enfants, que l’ennemi enserre dans ses filets (Lam. 2:19). Le Seigneur reprochait aux grands d’Israël de faire la fête et de ne pas souffrir de la ruine de Joseph (C’est à dire d’Israël – Amos 6:6).
Satan, le séducteur et le menteur, est aussi celui qui divise. Il le fit depuis le commencement, entre Adam et Eve au jardin d’Eden. Il apporte la confusion là où Dieu a tout ordonné : Dieu sépare la terre et le ciel, le jour et la nuit, la lumière et les ténèbres… Dieu donne à chacun son rôle, dans une unité parfaite : le premier jour est appelé ERAD en hébreu (Un, complet, parfait, unique). Le premier couple est aussi appelé ERAD, lorsque Dieu dit : « Ils deviendront une seule chair ». ERAD signifie une unité parfaite dans la pluralité.
Les conducteurs spirituels se sont égarés, aveugles conduisant des aveugles, et ne se rendent pas compte qu’en donnant à la femme une place que Dieu a réservée à l’homme, ils déshonorent Dieu et se déshonorent eux-mêmes, et que, entraînant le peuple dans une grande confusion, ils servent exactement le dessein de l’ennemi…
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